jeudi, mars 09, 2006

- Fumer sans feu.



La position anti-tabac au Québec est fascinante et cela me porte à la réflexion.



Si il faut se pencher sur le cas de cylindres desquels s’échappe quelque chose de nuisible à la santé… on est convié à un grandiose buffet .



Des bouillons de soupe toxique et cancérigène remplissent l’atmosphère au point que les scientifiques font déjà des pronostiques sur le moment officiel de l’éradication à court terme de l’espèce humaine. Et cette bonne veille espèce humaine que fait-elle ? Elle met toute la gomme pour éradiquer le problème de la fumée de cigarette … C’est d’une logique… WOW ! Captivant.


Quel rapport avec la théologie me direz-vous ?



C’est que grâce à cette fabuleuse campagne anti-tabac, fumer est devenu plus qu’une mauvaise habitude, c’est devenu un péché. Un beau grand PÉCHÉ Haaaah ! Enfin ! ça faisait si longtemps qu’on en avait pas eut !



C’est tellement agréable de cerner le mal, trouver le bouc émissaire responsable et de frapper dessus pour en purger sa société ! Tous les puritains savent cela, c’est même une des caractéristique principale de ce courant.



C’est là qu’on touche le fond de la question à mon avis car nous voici, tout québécois que nous sommes, devenus de fervents promoteurs et défenseurs du puritanisme…

Hé ho, on est au QUÉBEC !!!



Pas que fumer soit bon, pas qu’il ne faille pas mettre la population en garde mais il y a une différence entre encourager la santé et instaurer une dictature ! C’est le Québec ça de trouver que la furie puritaine des Etats-Unis a plein d’allure ?

On étouffe à cause de la fumée oui mais pas de la fumée secondaire de tabac… il y a un méchant gros feu qui couve et c’est pas le genre bon feu de foyer qui réchauffe, c’est le genre beau gros bûcher avec autour d’irréprochables bonnes gens tout imbus de pureté qui hurlent « Mort aux sorcières ! »



Oui, vraiment la position anti-tabac fasciste du Québec me porte à la réflexion. Parce que qu’est-ce qui nous « distingue » dans cette déplorable quête de pureté, je vous le demande.