dimanche, août 27, 2006

- Cendrier divin.

J'ai des amis formidables.

La carte postale - Dieu est un fumeur- du billet précédent avait été concervée expressément pour moi par un copain qui l'a gardé 3 ans avant d'avoir une occasion de me la donner.

Hier, un autre ami est arrivé en disant qu'il avait trouvé un truc dans un bazar et qu'il avait pensé à moi. Mais qu'est-ce ? lui dis-je curieuse de voir à quoi je peux bien faire penser.

Il m'a donné un petit cendrier chou comme tout avec au fond l'image imprimée d'un beau Jésus à la couronne d'épine.

Hahahaha ! Ça a fait ma soirée je vous dis pas : )

Je vous le met ici. On voit pas très bien mais ça donne tout de même une idée.



Bien entendu, j'ai osé m'en servir ;)

N'est-ce pas merveilleux que tous ces trésors limites et thématiques qui marient le divin au tabac me tombent du ciel par pure coïncidence. Cependant, je ne crois pas au coïncidences et il faut donc me rendre à l'évidence.

Dieue aime les fumeurs.

Héhé ; )

samedi, août 26, 2006

- On aurait pas pensé ça ...

... mais je suis tout à fait daccord :)




Oui ! Dieu est un fumeur et c'est la porte de Gainsbour qui le dit, lalalère.

samedi, août 19, 2006

- Les poupées de brosse.



Il fut un été très difficile. Difficile au point que j’ai réalisé qu’on ne peut pas mourir à force de manquer d’argent car sinon, je ne serais plus de ce monde. Le pire aspect de cette famine fut le harcèlement machiavélique du propriétaire de la maison de chambre où j’habitait alors. Il était tellement imbuvable et retors que je me dis qu’il fallait absolument que je trouve un moyen de le payer pour garantir ma santé psychologique. C’est ainsi qu’est née la collection des poupées de brosse.

J’avais fait la bannière du colloque Virage 2000 du groupe Femmes et ministère qui œuvre afin que les femmes aient le droit de devenir prêtre. je me suis dit que dans un tel désespoir de cause j’arriverais sûrement à vendre des trucs là bas.




Je décidai de faire une collection de poupées représentant les femmes de la bible. Bien sûr, j’avais que dalle pour acheter du matériel alors pour monter les poupées, j’ai pris comme support des bouteilles de bières vides. (moi et les vides, c’est une vieille histoire LOL !) C’est pour ça que ça s’appelle des poupées de brosse. ( Pour ceux qui ne le saurait pas le mot brosse ne réfère pas à une brosse à cheveux mais à de la prise de liquide distillé comme dans : « Hey, ça te tente tu de brosser à soir ? » « On se promet une bonne brosse en fin de semaine !» ou encore « J’ai tellement brossé ma fille, jte dis pas, méchant lendemain veille »).

La technique est la suivante : Le corps de la poupée c’est la bouteille de bière sur laquelle j’ajoute simplement la tête en pâte plastique (fimo).

Je trouvais merveilleusement ironique de mixer femme et religion et brosse, trois choses qui se juxtaposent avec un petit quelque chose de controversé dans les coins. D’autant plus que la juxtaposition s’accomplit sous la forme de poupées… Vraiment, j’adore les trucs limites.


Ça me fait penser à la chanson des marionettes.

Moi, je fais des poupées de brosse
Avec des bières vides et du vieux linge
Elles sont limites mes poupées de brosse
Laissez-moi, laissez moi vous les présenter.

Commençons par trois femmes prophètes, fonction extrêmement rare pour des femmes dans la bible, il va sans dire.

Myriam

C'est la danse de Myriam, soeur d'Aaron, le prêtre de la gang, tout de suite après la passe de Moïse qui ouvre la mer en deux.

Exode 15
20. Miryam, la prophétesse, sœur d'Aaron, prit en main un tambourin et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins, formant des chœurs de danse.
21. Et Miryam leur entonna :« Chantez pour Yahvé, car il s'est couvert de gloire, il a jeté à la mer cheval et cavalier.


Les filles savent se faire du fun, ça c'est sûr. Je l'ai faite vieille et le visage est fait en sac de papier brun, comme celui de Sarah.

Hulda

Une prophète, prophète jusqu'au bout des doigts.

Des personnages important viennent la consulter et voici ce qu'elle dit :

2 chroniques 34
23. et elle répondit : « Ainsi parle Yahvé, Dieu d'Israël. Dites à l'homme qui vous a envoyés vers moi :
24. Ainsi parle Yahvé. Je vais amener le malheur sur ce lieu et sur ses habitants, toutes les malédictions écrites dans le livre qu'on a lu devant le roi de Juda,


Prophétiser des malheur parceque Dieu est fâché, c'est après tout une tâche essentielle de tout bon prophète.


Debora

Une femme juge et prophète. Une exception du tonnerre ! Baraq vient la voir et elle lui dit qu'il doit partir en guerre. Celui-ci répond :

Juges 4
8. Baraq lui répondit : « Si tu viens avec moi, j'irai, mais si tu ne viens pas avec moi, je n'irai pas, car je ne sais pas en quel jour l'Ange de Yahvé me donnera le succès. »


Voilà bien une réponse incroyable dans ce monde de machos indécrottables.

9. « J'irai donc avec toi, lui dit-elle; seulement, dans la voie où tu marches, l'honneur ne sera pas pour toi, car c'est entre les mains d'une femme que Yahvé livrera Sisera. » Alors Débora se leva et, avec Baraq, elle se rendit à Qédesh.

La femme à qui sera livré Sisera, le chef de l'autre gang, c'est Yaèl.

Yaèl

Voici une femme tueuse, fait assez rare dans la bible. On pourrait se réjouir d'un tel retournement féministe mais en fait, c'est une femme qui tue simplement pour que ce soit une honte pour celui qui s'est fait tuer alors ... Je vous met tout le passage.

Juges 4

17. Sisera cependant s'enfuyait à pied dans la direction de la tente de Yaèl, femme de Héber le Qénite, car la paix régnait entre Yabîn, roi de Haçor, et la maison de Héber le Qénite.
18. Yaèl, sortant au-devant de Sisera, lui dit : « Arrête-toi, Monseigneur, arrête-toi chez moi. Ne crains rien! » Il s'arrêta chez elle sous la tente et elle le recouvrit d'un tapis.
19. Il lui dit : « Donne-moi à boire un peu d'eau, je te prie, car j'ai soif. » Elle ouvrit l'outre où était le lait, le fit boire et le recouvrit de nouveau.
20. Il lui dit : « Tiens-toi à l'entrée de la tente, et si quelqu'un vient, t'interroge et dit : «Y a-t-il un homme ici ?» tu répondras : «Non». »
21. Mais Yaèl, femme de Héber, prit un piquet de la tente, saisit un marteau dans sa main et, s'approchant de lui doucement, elle lui enfonça dans la tempe le piquet, qui se planta en terre. Il dormait profondément, épuisé de fatigue, c'est ainsi qu'il mourut.
22. Et voici que Baraq survint, poursuivant Sisera. Yaèl sortit au-devant de lui : « Viens, lui dit-elle, et je te ferai voir l'homme que tu cherches. » Il entra chez elle : Sisera gisait mort, le piquet dans la tempe.
23. Dieu humilia donc en ce jour Yabîn, roi de Canaan, devant les Israélites.


J'adore les détails de la mort de Sisera :) Prrrrt ! Bord en bord du cerveau alors qu'il est caché sous un tapis ! Ouais, génial ! Après on ira dire que la bible c'est plate.

Femme récoltant la manne

Je prend un malin plaisir à faire des femmes laides. Ici, elle est tellement pichoue qu'on se demande presque si ça vaut la peine de la nourir LOL !!!! Et bien oui ! Justement, c'est toute la beauté magnanimité divine hahaha ! Mais il faut dire que dans le temps, il y avait pas de femmes retouchées par ordinateur à qui se comparer... Aujourd'hui les choses seraient peut-être différentes. (bien sûr, je suis cynique là )

Sarah

Sarah est la femme d'Abraham qui lui est le premier avec qui Dieu a fait alliance. C'est à dire que c'est lui qui starte toute l'histoire biblique d'alliance avec Dieu. Malheureusement, il n'avait pas d'enfant et comme Sarah était ménauposée jusqu'à l'os elle lui dit d'aller vers sa servante Agar qui lui fait un fils. Le fils avec Agar la servante est nommé Ismaël.

Cependant, Dieu débarque et dit à Abraham qu'il aura un deuxième fils avec Sarah sa femme. Sarah qui était en train d'écornifler derrière la porte étouffe de rire d'entendre ça vue qu'elle a passée l'âge depuis longtemps. (La poupée c'est Sarah enceinte qui se marre) Mais finalement, elle aura un fils, qu'elle appelle Isaak (ça signifie Dieu m'a fait rire) et elle fichera la servante et son fils dehors. (pas commode la vieille)

Pour des fins pédagogique, il est bon de savoir qu'Ismaël le premier fils s'en ira au désert et engendrera le peuple arabes. Les musulmans considèrent donc Abraham comme leur ancêtre légitime et le coran raconte une version légèrement différente de cette histoire.

Rébecca

Elle est la femme d'Isaak, le fameux fils de Sarah et d'Abraham. L'histoire c'est qu'Abraham envoie son serviteur dans son village natal pour choisir une femme à son fils. (hého, ça va pas la tête ! Quel père responsable !).

Genèse 24
9. Le serviteur mit sa main sous la cuisse de son maître Abraham et il lui prêta serment pour cette affaire.


Mettre sa main sous la cuisse, savez-vous ce que c'est ? Oui, oui : du taponnage de bijoux de familles LOL ! Tout de même, le vieux prend pas de chance, on peut dire qu'il est responsable à sa façon hahaha !

Le serviteur arrive au village et se stache au bord du puit. Il se dit de quoi du genre : "La première fille qui me donne à boire à moi et mes bestiaux, c'est le jack pot pour sûr." (le mystère masculin c'est vraiment quelque chose.) Finalement, c'est Rebbeca qui donne à boire a tous les copains ce qui fait d'elle l'heureuse élue.

22. Lorsque les chameaux eurent fini de boire, l'homme prit un anneau d'or pesant un demi-sicle, qu'il mit à ses narines, et, à ses bras, deux bracelets pesant dix sicles d'or.

Les femmes du temps hein, elles pouvaient supporter des anneaux de nez aussi lourd que ceux des boeufs. Qui croirait qu'un personnage biblique peut battre les punks sur leur propre terrain ?

La femme de Béthanie

C'est une femme qui arrive dans la maison où se trouve Jésus et lui verse un parfum précieux sur la tête tout en braillant. Les disciples pètent les plombs : " Gaspillage, on aurait pu vendre le parfum et tout donner aux pauvres". Jésus répond que ça pas rapport de stresser de même pour rien et qu'en plus elle a très bien fait et qu'en plus on fera mémoire de cette femme pour son geste. Ce Jésus, il a une logique de fer : )

Marie aux noces de Cana

Au delà du fait que je trouve charmant de faire Marie en poupée de brosse sur la brosse, les noces de Cana c'est mon bout de bible préféré. J'ai d'ailleurs ma vision personnelle de l'évènement. Je vois parfaitement la scène : Jésus ben relax ne se doutant de rien, jase avec ses potes quand sa mère arrive et lui shoote sans prévenir qu'il n'y a plus rien à boire.

Moi je me demande pourquoi est-ce qu'elle se mêle de ça. Qu'est-ce que ça peut bien lui faire... du moins, si elle est aussi sage qu'on l'imagine. Elle devrait être contente non ? La débauche n'est plus. Ben non, elle fait tout un plat... Surprenant.

Jésus parfaitement logique la regarde étonné et lui dit : Ben qu'es tu veux que ça me fasse tsé.. c'est tu mon problème ?" La douce et respectable maman te pogne le flot et le lance au serviteur en disant ceci : " Faites ce qu'il va vous dire." Le pauvre enfant se retrouve au point qu'il en change l'eau en vin.

Que déduire de toute cette aventure ? Bien entendu, ce n'est qu'une interprétation parmis d'autres, mais il me semble possible d'avancer qu'il y a ici des indices qui peuvent mener à croire que Marie a pu être une mère dominante et alcooliques. ; )

Ho yeah ! Vive l'herméneutique ! Et oui, que voulez-vous en science de l'interprétation, tant qu'on reste logique et méthodique, tout est permis. Daccord, daccord, je vous épargne mon interprétation de Jésus en tant que promoteur de la sainte brosse chrétienne lol ! Vous voyez que j'ai tout de même à coeur de vous épargner ;)

- Pour tout dire, je dépeint Marie ainsi car cela m'amuse mais en fait ce n'est pas cette Marie là que j'ai reproduit en poupée. La Marie que j'ai fait est simplement heureuse, c'est la Marie qui, quoi qu'on en pense ou quelle que soit la manière dont on le voit, qui malgré nous, et oui, se fait du fun au fameuse noce de Cana : ) Les siennes en quelque part... Car saviez-vous qu'une des grandes tradition croyante au sujet de Marie consiste dans le fait qu'un fils a su convertir sa mère ? -

Salomé

Elle n'a plus besoin de présentation tellement on la connaît. C'était une des poupées les plus populaires. Je crois que l'enchère avait montée à 60$. Fait étonnant, la dame qui la voulait le plus semblait gênée et s'était presque excusée de l'aimer autant. Je ne comprenais pas vraiment en quoi elle était gênée et puis moi au fond, j'étais juste ben contente de voir mon loyer qui se payait à coup de poupées.

Il y avait une autre poupée aussi qui était une papesse. On la voit sur cette photo derrière Debora.



Je l'aimais pas tellement et je l'ai dit à une femme qui était là. Celle-ci a regardé la poupée et elle m'a dit : " Si tu n'en veux pas, moi je vais en prendre soin." Elle semblait tellement sincère dans son affection envers elle que je la lui ai vendue pour des pinottes et il me semble encore voir cette dame partir en serrant la poupée sur son coeur alors que je restai planté là en me sentant bizarrement une mère indigne.

Finalement, au bout de cette aventure, je m’en souviendrai toujours, le loyer était de 280$ et j’ai réussi à me ramasser 290$. Mission accomplie. Merci les filles ! Faut dire par exemple que c’était vraiment pas cher payé pour des poupées de brosse biblique car, où peut-on trouver cela, comme dirais Caroline : )

En terminant, voici la reine de Sabbat.

C'est celle qui vient d'Éthiopie ou ché plus trop d'où en Afrique, pour tester la sagesse du roi Salomon. Je la met aussi même si elle est plus tardive. On voit dailleurs, qu'elle est plus raffinée que les autres. Les lèvres entre autre sont plus réalistes. on voit que j'ai acquis plus de techniques. C'est essentiel la technique pour pouvoir performer dans le réalisme car c'est très difficile à maîtriser. C'est la magie du temps qui passe : )

Alors voilà, j'espère que vous aurez aimé ce petit détour par les femmes bibliques. Morale de cette collection : C'est fou tout ce qu'on peut faire grâce à des bouteilles vides et aussi, il faut bien lui donner son dû, à un propriétaire psychotique :)



ps- Ceci me fait me demander si en quelque part on peut en vouloir à quelqun d'avoir été méchant et méprisant quand c'est finalement à cause de cette intervention directe, fut-elle imbuvable, que vous avez fait quelque chose de bien.

L'art aurait-il donc le pouvoir de sauver ? De transcender l'action la plus mauvaise et mal intentionnée ? Je trouve cela merveilleux, vraiment parce que c'est ce qui est arrivé ; mais en même temps, je veux pas trop réfléchir là dessus car j'aime bien détester ce crif de sale d'enc...lé de propriétaire ...

Haaaa, les contrastes du vécu .... quelles couleurs tout de même ! : )

dimanche, août 13, 2006

- Danse avec moi.

Je vous avais dit que je vous montrerais de quoi Greg est capable mais malheureusement, je n’ai qu’une seule image de sculpture. Remarquez que c’est tout de même un bronze superbe !



Avec la numérisation de ma production, je revisite plein de trucs que j’avais plus ou moins oubliés, je réalise aussi qu’il y a des photos perdues malheureusement. C’est drôle de réaliser que les toiles qui n’ont pas été prises en photo ou dont les photos sont égarées, n’existent simplement plus au sens où je ne peux prouver leur existence… Dommage.

Dans ce qui me reste, il y a cependant pas mal de choses à connotation spirituelle. Dans ce billet, je crois que je vais parler d’une expo d’il y a quelques années où j’avais peint des danseuses.

Pour moi la danse a toujours été l’expression spirituelle par excellence. Les danses flamencos et indoues plus particulièrement, me semble les plus proches de la prière. Elles sont à la fois semblables et différentes. Semblables car il y a dans les deux à la fois de la grâce et de l’intensité et différentes car l’une est faite de douceur et l’autre de dureté.

La danse indoue est comme un langage de geste plus gracieux les uns que les autres dont chacun a une signification précise. C’est en fait une danse qui parle justement des dieux et de leur histoire.

Le lotus me fait penser à ces moments de grâce où on arrive à toucher au bonheur, fragile bien sûr mais présent et accessible. Il n'y a qu'à tendre l'esprit.



Le regard toute la vie est dépendante du regard qu'on pose sur les choses. Dépendant du point de vue elles apparaissent pleines d'espoir ou déséspérantes. La photo est extrêmement atroce ceci dit. Je ne sais pas d'où viennent ces ombres sur le visage, mais l'originale n'avait pas l'air de cela...



Dommage, il me manque la plus belle de cette collection. Je crois qu'elle est chez Kristin Molnar qui est une violoniste à vous fendre l'âme. Belle comme un ange, elle est d'une descendance paternelle tzigane et comptesse hongroise du côté de sa mère ; et du signe du scorpion par dessus le marché. Méchant mix. Je vous jure que quand elle sort son violon ça déménage en cibole. Cette photo d'elle a été prise cette année en France. La pancarte inerdit aux tziganes de se stationner ! Non mais ...



La danse flamenco est comme une collection de sentiments qui saisissent le spectateur par leur flamboyance.

Outre-temps Celle-ci représente la noblesse et la dignité de cette danse qui touche à une spère spéciale, une sorte d'outre-temps. Il y a pour moi quelque chose de très spirituel dans ces qualités et spécialement telle qu'on les retrouvent dans le flamenco car elles sont portées par un peuple qui est traité en trou de beigne, en parasite et en rat d'égoût depuis des temps immémoriaux. C'est donc une noblesse et une dignité toute spéciale, très sensible.



Souplesse Dans celle-ci je voulais faire ressortir l'énergie et la violence toute en grâce d'un moment fort, à la fois sec et humide ... si je puis dire. Le fond était d'un violet violent mais on voit que dalle.



J'avais cinq toiles sur le flamenco mais comme on voit, il me reste que deux photos. Fait ch... Par contre, j'ai celle-ci où un ami avait pris une photo alors que je travaillais à la série. On voit les trois toiles qui manquent à divers stades de réalisation. (si vous voyez rien, on peut agrandir la photo en cliquant dessus)



La verte était la dignité inébranlable incarnée, celle du fond était la complicité entre deux danseuses et la jaune elle était la joie et l'exubérance propre à certain moment du flamenco.

La jaune avait été un vrai casse-tête. Je sais pas si ça vous intéresse de le savoir mais faire des effets d'ombre avec du jaune pur (sans le mélanger à au moins du blanc ) c'est TRÈS difficile. Avec une autre couleur, quand on se trompe, il n'y a qu'à remettre de la couleur par dessus l'erreur pour la cacher mais avec le jaune pur, on ne peut rien cacher dessous car c'est une couleur transparente. C'est VRAIMENT dur de ne pas se tromper et on ne me reprendra pas à faire une robe à volants jaune soleil. C'est tout de même dommage qu'après avoir tant souffert je n'ai même pas une vraie photo de cette toile... tssst.

Ça m'apprendra à être dissipée et broche à foin

(Remarquez que je suis pas sûre qu'il y ait de l'espoir considérant que je me dis la même chose depuis des années LOL ! )


vendredi, août 11, 2006

- Une sensation rare



Une chance que c'est rare.

Pas toujours facile la vie d'artiste.

jeudi, août 10, 2006

- Une expo retrouvée

L'année dernière ou l'autre avant... ou peut-être même l'autre avant, me souviens plus, mon ami Grégoire m'a demandé de faire des peintures pour une exposition sur le thème Haïti afin de financer un projet de sculpture.

Je commence à numériser mes peintures ( Bahhh, pas déjà !? lol) et j'ai remis la main dernièrement sur des photos de cette expo que j'avais pratiquement oublié, du moins, je ne me rappelais que vaguement de ces toiles. Quand j’ai vu ça je me suis dit : Hein ? Je fais des trucs de ce style là moi ?! C’est assez marrant comme prise de conscience.

Greg m’avais demandé d’apporter un côté religieux alors j’avais fait des peintures à thématique chrétiennes et vaudoues.

Côté vaudou :

Celle-ci c'est la danse du serpent




Je ne me souviens plus du symbolisme exact de celle-là. C'était écrit derrière la toile. Je crois que ça symbolisait la maternité. C'est à elle que j'ai fait un saut à cause du style.



C'est une danse des femmes et la tombée en transe de l'une d'elle avec les esprits de diverses espèces qui ont été appelés. J'aime bien la position des danseuses ... Tiens, j'aimerais bien la revoir un jour celle-là.



Côté chrétien :


La messe. J'avais tenté de rendre le côté fervent des cérémonies chrétiennes haïtiennes dans une composition très simple.



Sept heure moins cinq. C'est un enfants de choeur qui de toute évidence s'est levé en retard et qui tente de miniser les dégâts par un sprint endiablé. C'était ma préférée de l'expo à l'époque mais maintenant je crois que je préfèrerais les danseuses.



Ça me fait penser qu'une autre fois, Greg m'avait demandé de faire deux peintures de Charlie Biddle.

Espace-musique. Cette photo est carrément Atroce avec un grand A, seul le manche de la contrebasse sort bien. La peinture en vraie par exemple était vraiment chouette. Immense avec un fond d'une belle couleur terre de sienne bien riche, un fini soyeux et même cadre en cuir recyclé ; bref je m'étais vraiment forcée. J'avais même l'étrange impression que feu-Charlie trouvait très intéressant de se voir évoluer en peinture post-mortem... mais ça bien sûr, c'est juste si les fantôme existent ... cela va sans dire lol !



L'homme qui plantait du Jazz. Comme Charlie Biddle est en quelque sorte le père du festival de Jazz de Montréal et qu'il a aussi beaucoup travaillé à faire connaître le jazz, je voulais faire une image sur ce thème. Au début, je m'étais dit qu'il était un peu comme le grand manitou de toute l'affaire et j'avais pensé à le mettre dans le ciel au dessus d'une grande scène un peu comme une constellation d'étoile. Le fantôme de Charlie ne m'a pas semblé des plus emballé cependant. Je n'aurais pas voulu manquer de courtoisie alors je lui ai demandé si il avait une idée plus pertinente et il m'est venu comme ça, l'image d'un jardinier.



Greg qui n'est jamais à cours de conversation m'avait aussi inspiré cette toile : Motifs solaires.



La photo encore une fois, détruit à moitié mon travail mais c'est mieux que rien... Il me semble que Greg m'avais dit ché plus trop quoi en rapport au soleil, mais le point était que son effet sur la terre était d'une précision mathématique. J'avais alors vu le soleil comme une vieille tisserande qui brode la vie sur les continents grâce à son minutieux et patient travail.

Ce Grégoire tout un personnage ! Je crois que justement j'ai des photos de ses trucs (un satané sculpteur le Greg !) Je vous montre ça dans un prochain billet.

vendredi, août 04, 2006

- Les portes du ciel


J'avais parlé dans un billet précédent que le mot "Dieu" me faisait penser à la toune "théologique" de Richard Desjardin Les portes du ciel. J'ai finalement réussi hier à finir un tableau inspiré de cette chanson commencé il y a un bout. Vive les peintures en direct ! C'était la troisième fois que je l'apporte, j'ai presque failli me faire chicaner lol mais bon, chaque peintre sa vitesse donc le chicaner ne sert absolument à rien au bout du compte. Je fais suivre le texte mais je vous met en garde que c'est pas mal mieux quand c'est chanté avec l'intonation marrante et tout : )




Les portes du ciel

Laisse-moi te raconter une p'tite histoire théologique.
L'action commence dans un blind pig*, c'est logique.
Du gros fun noir à la tonne,
noir comme le fond d'un drum de rhum.

Un m'adné le beau Gaston pose une question un peu torvisse,
Est-ce que Dieu existe ?
Je paye la traite à tout le monde
si quelqun peut me répondre.

On est sortit tout en tas
deux menutes l'équipement était là.
Des pomp action**, des cagoules
pis une grande tobaggan.

Par en avant moman,
direction firmament.
Flye, flye, flye tobbogan dedans le sky.
Plus loin que la lune et que les anneaux de saturnes

Arrivés au pont-levis du paradis
trois-quatre coups de crosse de fusil.
Les chérubins jouaient du fifi
ça sentait le patchouli ouiii.

Ça fait que là on a dit où cé qu'y'é le vieux bouclé avec un oeil de boeu
On est icite pour y faire bullsaï !
Les anges ont dit, il s'est enfui
au Paaaa raaaa guay***


Ouais ben ça, ça garoche à mon goût lol ! : )

ps- Si ça vous amuse, vous pouvez tenter de découvrir quelles sont les deux différences qu'il y a entre la chanson et la peinture.

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*Blind pig : bordel
** Pomp action : Fusils à pompe... là ché pas le vrai mot.
*** Paraguay : Là où se cachait les nazis après la deuxième guerre.

mercredi, août 02, 2006

- Double mea culpa

Alors j’aimerais revenir sur deux de mes billets, celui sur Nuage et celui sur les partys de cuisine.

Partys de cuisine : J’avoue que je n’ai parlé que du mauvais côté de la médaille. Il importe de dire que d’un autre côté nous avons eut ben du fun aussi. On a fait le portrait des copains et j’ai ramassé de savoureuses citations 2006. Quand même, il faut être juste. Le point finalement c’était surtout qu’il n’est pas simple et même risqué de transposer la vie de taverne dans votre cuisine qui n’est pas logistiquement préparée pour accueillir autant d’action.

Nuage : Peut-être que la pauvre faisait une dépression post-partum ou encore qu’elle vivait un grand stress face à la maternité mais tout est finalement rentré dans l’ordre. Elle s’occupe très bien de ses chatons et ne m’a donné aucune matière à produire un nouveau billet sur ses déboires. Les tipoux sont tout propres, bien lavés, bien nourris etc…. Bravo Nuage !

Et pour finir, un bisou pour la famille ! LOL !!! Salut les potes ! Hey, je sais même pas c’est quoi vos blogues. Vous pouvez me l’écrire à adieue@hotmail.com daccord ? X X X X