C’était dernièrement le trentième anniversaire d’un ami très cher. Il est au Doctorat et travaille sur un théologien fameux qui a marqué la théologie du XXe siècle : Monsieur Karl Rahner.
J’ai étudié quelques textes de ce monument extrême et c’est le type d’écrit qui demande plusieurs lecture consécutives. Cependant, après avoir relu 15 fois un pauvre petit texte de cinq pages, on se demande le plus sincèrement du monde si on a vraiment réussi à piger quoi que ce soit. Pourtant hein moi je me tape du Gadamer qui est un monument de théologie allemande tout aussi extrême et complexe alors ce n’est pas que sois néophyte mais je dirais qu’à mon avis, Rahner est l'un de ceux qui remporte le prix de l’aspirine estudiantine haut la main.
Notre vaillant ami lui, est capable de lire du Rahner des heures durant sans même sourciller. C’est certes un impressionnant exploit et pour rendre hommage à cette passion fabuleuse, nous avons décidé Cynthia et moi de lui faire le portrait de ce grand homme.
Déjà en commençant notre théologien a fait des difficultés. C’est que voyez-vous Rahner, sans vouloir lui manquer le moindrement de respect, c’est le genre ... et bien comment dire … N'ayons pas peur des mots : c’est monsieur baboune en personne, voilà.
Le bougre a toujours l’air fâché et bigrement sérieux sur ses photos alors il fallu premièrement éplucher Google une heure de temps pour trouver le meilleur sourire. (finalement c’était la photo de la première page mais on ne pourra pas dire qu'on a butché la job.)
Une fois la photo trouvée, Cynthia s’est mise à l’ouvrage car c’est elle la meilleure des deux pour commencer une toile. (remarquez la super déco de fête qu’elle avait fait. – d’ailleurs peut-être faudrait-il le dire au présent car une semaine plus tard, la déco est toujours là LOL ! Ben là c’est voulu. On est pas paresseuses à ce point là tout de même. -)
Tant qu’à être parties, on en a même profité pour terminer une peinture de Louise Brook pour un autre convive, lui aussi très cher.
Je l’aime bien celle-là, surtout parce que que Louise était la « mauvaise femme » type des années 50 mais que sur cette toile, elle a presque l’air d’une icône religieuse en prière avec un presque-sourire mystique, vous ne trouvez pas ?
Revenons à notre théologien. Comme je vous disais, Rahner est très sérieux et notre ami a pour lui énormément de considération. Nous on aime bien se marrer alors il est pratiquement allé de soi de profiter de l’occasion pour rigoler un brin.
Ce cher Rahner a toujours un air si grave que nous nous sommes demandées si il y avait une douce moitié dans l'histoire. Comme de fait, il n’en eut point car il se trouvait à être jésuite alors à la grande horreur de notre trentenaire nous avons disons embrassé le cher homme en lui faisant fumer des cigarettes. ( Ben quoi, c’est la faute à la mauvaise influence de Louise Brook ; )
Comme la seule passion pécheresse que l’on connaisse à Rahner est celle de la crème glacée, nous avons assorti la toile principale d’un petit pastel témoignant de la chose. Ici pose avec le pastel l'un des joyeux convives qui a passé la soirée à jouer le rôle fictif d’un passionné complet et total de Rahner.
(À part ça on a aussi mis un faux ver blanc en plastique sur le gâteau de fête. Très bon effet, vraiment. Mais il a fallu ensuite jurer sur la tête de Rahner que c’était un ver blanc parfaitement propre et artificiel.)
Bref, ce fut une super fête, on s’est vraiment bien marrés et je mettrais ma main au feu que notre monument théologique également.
Après on ira dire que les théologiens ne savent pas s’amuser. Des clous oui, Pffft … les noces de cana, c’est rien à côté de nous ; z’avez qu’à demander à Rahner ; )
mercredi, novembre 29, 2006
mardi, novembre 21, 2006
-Peindre devant vous.
Je fais beaucoup de peintures en direct ces temps-ci.
Les peintures en direct pour ceux et celles qui ne le savent pas, c’est de la peinture qu’on fait en direct devant public. On se retrouve entre trois et sept peintres, le plus souvent dans un bar. Une fois là bas, on sort nos chevalets, peintures, toiles et pinceaux et on peint devant les gens pendant environ 4-5 heures de temps. Ici voyez à l’œuvre Caroline Morneau une vraie pro des peintures en direct. Si vous voulez venir voir ça de vos yeux, je met toutes les coordonnées en fin de billet.
Évolution de Clair de lune sur le St-Laurent.
Vous avez peut-être déjà vu ses œuvres entre autre dans le loft de la première saison de Loft story (une émission fort nulle mais les peintures étaient chouettes à tout le moins.)
Le fait de peindre devant public permet de recueillir une chose assez rare en peinture : des commentaires. C’est que voyez-vous, il s’avère bien rare en moyenne que le-la peintre, la peinture et le public se retrouvent ensemble en même temps et au même endroit.
Cette conjoncture m’a permis de réaliser que la peinture permet de se défouler. C’est à dire qu’on fait passer par l’image des émotions ou situations qui autrement resteraient enfouies à vous ronger. Par exemple moi ces temps-ci, je me suis lancée dans une série de clairs-obscurs à tendance soft érotique dont voici deux exemples.
Mon ami Pierre se poste devant cette dernière toile en levant un sourcil et il me dit.
« Franchement, c’est fou ton truc. Comment on peut peindre des choses aussi sensuelles et être en réalité aussi frette que de la brique. (C’est vrai que je suis plutôt genre décourageante à l’extrême pour les tentatives de cruise en taverne.) »
Ce commentaire relativement pertinent m’a fait réaliser que je me défoule drôlement dans ma peinture à ce sujet mais en fait, si je me trouvais dans une situation plus romanesque, il est évident que je me défoulerais sur autre chose.
Cette prise de conscience me mène ici à deux réflexions socio-médico-théo-philosophiques.
Premièrement c’est peut-être à cette possibilité artistique qui implique d’utiliser les choses qui vous ronge plutôt que de les laisser vous ronger que les artistes doivent cet air de jeunesse qui ne semble jamais les quitter. Sans blague aucun-e de mes amis-es artiste ne fait son âge. Par exemple essayez de deviner l’âge de ma co-loc Cynthia, peintre de profession.
Non, pantoute. 29 ans bien sonné.
Un autre bon exemple à ce sujet est arrivé jeudi passé quand les enfants de 3em et 4em années primaire avec qui je fais de l’aide aux devoirs m’ont posé, sérieux comme des papes, une question plutôt surprenante.
- Annie-Claudine on peut te demander quelque chose ?
- Oui quoi ?
- Est-ce que tu es adulte ?
Bouchée ben raide (sans blague !) j’ai hésité un instant et pris la chose au deuxième niveau.
- Heu… ben ouais… je dirais que oui. La plupart du temps du moins. Avec vous autre en tout cas, je vais vous dire ben franchement que suis pris pour l’être en cri...heu, crimepof
Insatisfaits ils se regardent l’air de dire... ben avec ça on va aller loin… et renchérissent.
- Non mais tsé, tu as quel âge ?
- Ha, dans ce sens là ! J’ai 32 ans.
- ….
Si vous avez jamais vu des flots venir avec les yeux grands comme des soucoupes… Hahaha ! Quelles têtes ils m’ont fait ! J’étais plus veille que la plupart de leurs parents. Mais sérieux en général on me donne dans les 25 ans.
La morale de l’histoire est simple : jetez vos pots de crème au collagène et les espoir que vous aviez mis dans le Botox et investissez dans les pinceaux.
Deuxièmement ce défoulement sur les thématiques érotiques me mène à réfléchir sur la situation des prêtres catholiques vis à vis la confession.
Ces pauvres âmes n’avaient n’est-ce pas nul accès à un quelconque défoulement de cet ordre fut-il seulement symbolique. Pas le droit de se marier, de lire des romans torrides et encore moins d’en écrire, certainement pas le droit de peindre ou dessiner ou sculpter des trucs ne serais-ce que lascifs et même pas le droit de se taponner soi-même en désespoir de cause. Défendu bref de se défouler de quelque façon que ce soit.
Ceci dit, on te prend un pauvre type jeune et tout plein de santé et on l’enferme dans un confessionnal qui le branche directement sur le canal pornographique de sa paroisse et le voilà qui passe en revue tous les péchés de la chair imaginables auxquels se livre joyeusement toute la communauté à une exception près : lui-même.
Ça n’est-ce pas, c’était vraiment d’une stupéfiante cruauté.
** Les peintures en direct ont lieu tous les jeudi soir au BoulNoir de 7h à 10-11h ou plus. C’est super facile. En sortant du métro Mont-Royal il y a un gros Jean-Coutu drette en face, ben c’est juste au dessus. On vous attend ! Moi c’est une de mes sorties favorites, j’en manque pas une.
Les peintures en direct pour ceux et celles qui ne le savent pas, c’est de la peinture qu’on fait en direct devant public. On se retrouve entre trois et sept peintres, le plus souvent dans un bar. Une fois là bas, on sort nos chevalets, peintures, toiles et pinceaux et on peint devant les gens pendant environ 4-5 heures de temps. Ici voyez à l’œuvre Caroline Morneau une vraie pro des peintures en direct. Si vous voulez venir voir ça de vos yeux, je met toutes les coordonnées en fin de billet.
Évolution de Clair de lune sur le St-Laurent.
Vous avez peut-être déjà vu ses œuvres entre autre dans le loft de la première saison de Loft story (une émission fort nulle mais les peintures étaient chouettes à tout le moins.)
Le fait de peindre devant public permet de recueillir une chose assez rare en peinture : des commentaires. C’est que voyez-vous, il s’avère bien rare en moyenne que le-la peintre, la peinture et le public se retrouvent ensemble en même temps et au même endroit.
Cette conjoncture m’a permis de réaliser que la peinture permet de se défouler. C’est à dire qu’on fait passer par l’image des émotions ou situations qui autrement resteraient enfouies à vous ronger. Par exemple moi ces temps-ci, je me suis lancée dans une série de clairs-obscurs à tendance soft érotique dont voici deux exemples.
Mon ami Pierre se poste devant cette dernière toile en levant un sourcil et il me dit.
« Franchement, c’est fou ton truc. Comment on peut peindre des choses aussi sensuelles et être en réalité aussi frette que de la brique. (C’est vrai que je suis plutôt genre décourageante à l’extrême pour les tentatives de cruise en taverne.) »
Ce commentaire relativement pertinent m’a fait réaliser que je me défoule drôlement dans ma peinture à ce sujet mais en fait, si je me trouvais dans une situation plus romanesque, il est évident que je me défoulerais sur autre chose.
Cette prise de conscience me mène ici à deux réflexions socio-médico-théo-philosophiques.
Premièrement c’est peut-être à cette possibilité artistique qui implique d’utiliser les choses qui vous ronge plutôt que de les laisser vous ronger que les artistes doivent cet air de jeunesse qui ne semble jamais les quitter. Sans blague aucun-e de mes amis-es artiste ne fait son âge. Par exemple essayez de deviner l’âge de ma co-loc Cynthia, peintre de profession.
Non, pantoute. 29 ans bien sonné.
Un autre bon exemple à ce sujet est arrivé jeudi passé quand les enfants de 3em et 4em années primaire avec qui je fais de l’aide aux devoirs m’ont posé, sérieux comme des papes, une question plutôt surprenante.
- Annie-Claudine on peut te demander quelque chose ?
- Oui quoi ?
- Est-ce que tu es adulte ?
Bouchée ben raide (sans blague !) j’ai hésité un instant et pris la chose au deuxième niveau.
- Heu… ben ouais… je dirais que oui. La plupart du temps du moins. Avec vous autre en tout cas, je vais vous dire ben franchement que suis pris pour l’être en cri...heu, crimepof
Insatisfaits ils se regardent l’air de dire... ben avec ça on va aller loin… et renchérissent.
- Non mais tsé, tu as quel âge ?
- Ha, dans ce sens là ! J’ai 32 ans.
- ….
Si vous avez jamais vu des flots venir avec les yeux grands comme des soucoupes… Hahaha ! Quelles têtes ils m’ont fait ! J’étais plus veille que la plupart de leurs parents. Mais sérieux en général on me donne dans les 25 ans.
La morale de l’histoire est simple : jetez vos pots de crème au collagène et les espoir que vous aviez mis dans le Botox et investissez dans les pinceaux.
Deuxièmement ce défoulement sur les thématiques érotiques me mène à réfléchir sur la situation des prêtres catholiques vis à vis la confession.
Ces pauvres âmes n’avaient n’est-ce pas nul accès à un quelconque défoulement de cet ordre fut-il seulement symbolique. Pas le droit de se marier, de lire des romans torrides et encore moins d’en écrire, certainement pas le droit de peindre ou dessiner ou sculpter des trucs ne serais-ce que lascifs et même pas le droit de se taponner soi-même en désespoir de cause. Défendu bref de se défouler de quelque façon que ce soit.
Ceci dit, on te prend un pauvre type jeune et tout plein de santé et on l’enferme dans un confessionnal qui le branche directement sur le canal pornographique de sa paroisse et le voilà qui passe en revue tous les péchés de la chair imaginables auxquels se livre joyeusement toute la communauté à une exception près : lui-même.
Ça n’est-ce pas, c’était vraiment d’une stupéfiante cruauté.
** Les peintures en direct ont lieu tous les jeudi soir au BoulNoir de 7h à 10-11h ou plus. C’est super facile. En sortant du métro Mont-Royal il y a un gros Jean-Coutu drette en face, ben c’est juste au dessus. On vous attend ! Moi c’est une de mes sorties favorites, j’en manque pas une.
dimanche, novembre 12, 2006
- Rhinocérocement parlant.
J’ai vu dernièrement quelque chose d’extraordinaire. On était au Quai peinard avec Armand Vaillancourt, Rodrigue un artiste de cirque qui donne pas sa place et d’autres copains.
On apprend qu’il y a une réunion du nouveau parti Rhinocéros au Rockett le bar d’en haut et François Gourd, personnage fameux qui est là dedans, descend dire à Armand de venir faire un tour. On prend l’invitation pour nous aussi et on se rend à la fameuse réunion. On y est accueilli joyeusement. Les gens sont motivés et à leur affaire. Super sympa. On arrive juste au moment où il est question de politique sérieuse et on écoute les proposition de nouveaux ministères qui sont proposés (super génial mais j’en dis rien vue que je sais pas si c’est secret d’état pour l’instant). François demande ensuite à Armand si il veut dire de quoi. Armand dit que certainement considérant que lui et Rodrigue ont 150 ans à eux deux, ils peuvent certes être fort utiles.
Alors là mes amis, les rhinos en ont eut pour leur invitation. Alors qu’Armand tentait de raconter quelques histoires du bon vieux temps, Rodrigue s’est levé, s’est avancé au milieu du groupe et s’est mit tout bonnement à chanter de l’opéra à gorge déployée. Armand sembla trouver que c’était une excellente idée. Il se leva et accompagna son compère par une petite danse joyeuse. Ils firent cent folies du même genre, grimpant sur les chaises, chantant des chansons, criant des slogans absurdes, Rodrigue est même allé jusqu’à pratiquement lancer son partiel au plafond ; puis pour terminer l’exposé, ils se prirent par le cou en faisant de drôle de bruit avec leurs bouches, un type de rap extra-terrestre, libérant force crachats qui revolaient gracieusement à au moins un mètre devant eux et Rodrigue qui a un drôle de sens du spectacle conclut le tout avec un solo de zipper de flye de culotte des plus dramatique. Ça a duré au moins 10 minute et c’était le délire total complet et ahurissant je vous dis pas. Méchant show débile mental.
L’assemblée était Éberluée c’est le moins qu’on puisse dire et au milieu du silence général quelqu'un a lancé comme si il arrivait pas à y croire : « Dire qu’ils ont 150 à eux deux ! ».* Il va sans dire que le fou rire fut général devant la somme de sagesse nécéssaire à une telle équipée. ... Mais vu sous un autre angle il y en avait peut-être bien réellement une somme considérable. La sagesse peut certes prendre plusieurs formes. Sans blague, j'aimerais être capable de prendre la vie avec autant de vivacité, aussi spontanément et joyeusement si jamais je me rendais à 76 ans.
Sur ce on s’est levé et on est partit en espérant avoir réussi à donner de l’inspiration à ce mouvement fort prometteur. Des fois n’est-ce pas, il arrive des choses et on se dit : « Je suis bien contente d’avoir vécu jusqu’ici pour voir ça. ».
* Armand a 76 ans donc Rodrigue hum ... 74 ! Héhé ;)
lundi, novembre 06, 2006
- Ça commence à faire.
Il commence à faire un temps à ne pas mettre un chien dehors, pourtant on nous met nous fumeur-es bel et bien dehors. Le message est clair : On vaut moins que des chiens. Le constat est cruel j’avoue mais ce n’est pas le pire. Le pire c’est que peut-être parce que le constat est trop cruel on a inventé pour nous donner l’impression d’être encore un peu humains, une méchante niaiserie : le toaster à fumeurs.
C’est une sorte de lampe rouge qui fonctionne exactement sur le même principe qu’une couveuse. On met ça au dessus du spot où se tiennent l’engeance la plus polluante et dépravée que la terre ai jamais portée et ça te chauffe la tête comme si on voulait faire éclore ta boîte crânienne ou bien les araignées s’y trouvent.
Non seulement c’est pas très efficace, non seulement c’est une gaspille d’énergie honteuse mais ça donne des sensations très bizarres comme par exemple, de geler du dessus de la tête quand on rentre à l’intérieur… beu…méchant trip.
Mais l’horreur véritable, la chose ignoble qui se produit, c’est qu’avec cette saleté de machin on atteint un tabou québécois ultime. Oui, on ose le faire :
ON CHAUFFE LE DEHORS !!!!!!!
Est bonne en calvaire. C’est les ancêtres qui doivent danser la saint-guy dans leurs tombes.
Ça commence à faire ! Ça pas de crif d’allure ! On est quand même pas débile à ce point ? On peut faire quelque chose. Le 13 novembre c’est le jour J.
Le 13 novembre prochain, la demande d’injonction de l’Union des Propriétaires de Bars du Québec (UTBQ) sera entendue à la Cour Supérieure du Québec. Cette demande vise à obtenir un moratoire pour les bars sur la nouvelle loi sur le tabac, le temps que la cause soit entendue sur le fonds.
Monchoix.ca appuie l’UTBQ dans cette démarche afin de faire respecter le droit des commerçants d’accueillir chez eux des adultes qui consomment un produit légal et hautement taxé.Vous êtes invités à participer massivement à une manifestation devant le Palais de Justice de Montréal.
Où ? 1, rue Notre-Dame Est (coin Saint-Laurent), Montréal
Quand ? Le lundi 13 novembre dès 9 :00 A.M.
Notre présence compte énormément alors je vous invite à venir lutter contre le puritanisme au Québec. Les propriétaires de bars doivent avoir le choix. Le dogme de la santé qui se met à promouvoir l’intégrisme est un danger plus extrême que la plus toxique des fumées de la plus nocive des cigarette.
Tant qu’à faire on devrait interdire de boire dans les bars vue que l’ivresse, c’est déplaisant pour ceux qui ne boivent pas…. et puis on devrait faire au casino le seul fumoir légal du Québec parce que le gouvernement y a perdu 200 millions et que ça c’est vraiment inacceptable…
tssst…c’est complètement barge…Un peu plus et on va finir par se mettre à chauffer le dehors.
C’est une sorte de lampe rouge qui fonctionne exactement sur le même principe qu’une couveuse. On met ça au dessus du spot où se tiennent l’engeance la plus polluante et dépravée que la terre ai jamais portée et ça te chauffe la tête comme si on voulait faire éclore ta boîte crânienne ou bien les araignées s’y trouvent.
Non seulement c’est pas très efficace, non seulement c’est une gaspille d’énergie honteuse mais ça donne des sensations très bizarres comme par exemple, de geler du dessus de la tête quand on rentre à l’intérieur… beu…méchant trip.
Mais l’horreur véritable, la chose ignoble qui se produit, c’est qu’avec cette saleté de machin on atteint un tabou québécois ultime. Oui, on ose le faire :
ON CHAUFFE LE DEHORS !!!!!!!
Est bonne en calvaire. C’est les ancêtres qui doivent danser la saint-guy dans leurs tombes.
Ça commence à faire ! Ça pas de crif d’allure ! On est quand même pas débile à ce point ? On peut faire quelque chose. Le 13 novembre c’est le jour J.
Le 13 novembre prochain, la demande d’injonction de l’Union des Propriétaires de Bars du Québec (UTBQ) sera entendue à la Cour Supérieure du Québec. Cette demande vise à obtenir un moratoire pour les bars sur la nouvelle loi sur le tabac, le temps que la cause soit entendue sur le fonds.
Monchoix.ca appuie l’UTBQ dans cette démarche afin de faire respecter le droit des commerçants d’accueillir chez eux des adultes qui consomment un produit légal et hautement taxé.Vous êtes invités à participer massivement à une manifestation devant le Palais de Justice de Montréal.
Où ? 1, rue Notre-Dame Est (coin Saint-Laurent), Montréal
Quand ? Le lundi 13 novembre dès 9 :00 A.M.
Notre présence compte énormément alors je vous invite à venir lutter contre le puritanisme au Québec. Les propriétaires de bars doivent avoir le choix. Le dogme de la santé qui se met à promouvoir l’intégrisme est un danger plus extrême que la plus toxique des fumées de la plus nocive des cigarette.
Tant qu’à faire on devrait interdire de boire dans les bars vue que l’ivresse, c’est déplaisant pour ceux qui ne boivent pas…. et puis on devrait faire au casino le seul fumoir légal du Québec parce que le gouvernement y a perdu 200 millions et que ça c’est vraiment inacceptable…
tssst…c’est complètement barge…Un peu plus et on va finir par se mettre à chauffer le dehors.
mercredi, novembre 01, 2006
- Nos hommes
Il y a un sujet qui revient souvent à intervalle régulier, c’est la place des hommes dans la société québécoise. C’est une question théologique intéressante (la place des hommes dans la société est toujours un must pour la théologie féministe) mais, considérant le sort médiatique qu’on réserve au reste de la côte d’Adam ces dernières années au Québec, j’aimerais plutôt l’aborder ici du côté du vécu quotidien car côté vécu quotidien, moi je trouve personnellement que les hommes québécois sont le secret le mieux gardé du Québec.
Nos hommes sont en grande majorité intelligents, posés, créatifs, respectueux, drôles, curieux et enjoués mais le mieux, c’est qu’il n’y a à peu près aucun homme sur terre à part les nôtres qui considère la femme comme son égale naturelle.
Je ne veux pas dire que les hommes d’ailleurs sont d’indécrottables machos, pas du tout. Il y a pleins d’hommes de partout qui ont plein d’allure à ce propos, mais culturellement, des fois ça craint. Mettons en France, moi j’y suis jamais allé mais tous mes amis-es m’on dit que là bas, des hommes qu’on ne connaît ni d’Ève ni d’Adam ont le droit de venir te parler dans la rue, te draguer, faire leur fatiquant pas décollabe ponpon devant Hoyeah comme si c’était normal. Ils ont même le droit de te crier des cochonneries plus ou moins dégueulasses sans que personne trouve à y redire. Autre exemple éprouvant, dans un billet intitulé « L’horreur » Caro à Londres a vécu une expérience si désagréable qu’elle dit qu’elle sortira plus après le coucher du soleil sans son garde du corps favori.
Au Québec, on voit rarement de telles choses. Ce serait mal vu. Ici c’est clair que j’ai bien le droit de me promener dans la rue sans me faire achaler par la sexualité d’autrui. J’ai vraiment pas envie que quelqu’un me crie : « Hey toi hostifie que t’as l’air BONNE ! » ou encore qu’un maudit dégueu se mette à braire des onomatopées à tendances copulatoire pour souligner mon passage sur le trottoir… C’est le genre de comportement éprouvant dont on se passe volontiers. Comme femme, dans la vraie vie quotidienne québécoise de passage sur le trottoir, je suis une personne humaine avant tout et ça, je le dois au way-of-life des gars d’ici.
Bien entendu, il y a des cons partout et du travail reste à faire. Individuellement, on pourrait sortir des exemples masculins pathétiques cela va sans dire (j’en connais moi-même quelques uns pas piqués des vers qui font dur en ta.) mais d’un point de vue collectif, les hommes d’ici sont vraiment exceptionnels dans la quasi-totalité des sens du terme.
Pourtant c’est bizarre, quand on parle des québécois ce n’est jamais pour s’extasier. C’est toujours pour dire qu’ils sont totalement perdus et en train de péter des plombs, qu’ils sont drogués, alcooliques, dépressifs, mollassons, gamblers, mauvais à l’école, hyperactifs, ou trop ci ou pas assez ça, gnangnangnan etc.
Bullshit que tout ça ! Oui il y a des problèmes mais crif ya pas que ça. On dirait que c’est rendu que parler du beau côté des hommes québécois est aussi tabou que de parler du coco de l’accouchement cibole. Y a tu quelqu'un qui va finir par le dire là : nos hommes sont merveilleux et à nul autre semblable. Voilà.
C’est carrément un trésor national et si on avait juste un peu plus la bosse des affaires, je suis sûre qu’on pourrait aller jusqu’à en faire une attraction touristique mondiale de nos mecs. Mais peut-être que c’est pas une si bonne idée. Si il fallait que ça se sache on risquerait peut-être bien la traite des québécois : )
Si nos mecs sont légèrement confus par les temps qui courent, c’est peut-être juste parce qu’on leur dit pas assez souvent qu’ils sont la crème des hommes. Alors les gars je vais vous dire ben franchement, à mon humble avis, c’est vous autre qui incarnez le meilleur de ce qu’il y a à embrasser sur la surface de cette terre … Oui monsieur.
Le best du best, c’est vous autre. X
Nos hommes sont en grande majorité intelligents, posés, créatifs, respectueux, drôles, curieux et enjoués mais le mieux, c’est qu’il n’y a à peu près aucun homme sur terre à part les nôtres qui considère la femme comme son égale naturelle.
Je ne veux pas dire que les hommes d’ailleurs sont d’indécrottables machos, pas du tout. Il y a pleins d’hommes de partout qui ont plein d’allure à ce propos, mais culturellement, des fois ça craint. Mettons en France, moi j’y suis jamais allé mais tous mes amis-es m’on dit que là bas, des hommes qu’on ne connaît ni d’Ève ni d’Adam ont le droit de venir te parler dans la rue, te draguer, faire leur fatiquant pas décollabe ponpon devant Hoyeah comme si c’était normal. Ils ont même le droit de te crier des cochonneries plus ou moins dégueulasses sans que personne trouve à y redire. Autre exemple éprouvant, dans un billet intitulé « L’horreur » Caro à Londres a vécu une expérience si désagréable qu’elle dit qu’elle sortira plus après le coucher du soleil sans son garde du corps favori.
Au Québec, on voit rarement de telles choses. Ce serait mal vu. Ici c’est clair que j’ai bien le droit de me promener dans la rue sans me faire achaler par la sexualité d’autrui. J’ai vraiment pas envie que quelqu’un me crie : « Hey toi hostifie que t’as l’air BONNE ! » ou encore qu’un maudit dégueu se mette à braire des onomatopées à tendances copulatoire pour souligner mon passage sur le trottoir… C’est le genre de comportement éprouvant dont on se passe volontiers. Comme femme, dans la vraie vie quotidienne québécoise de passage sur le trottoir, je suis une personne humaine avant tout et ça, je le dois au way-of-life des gars d’ici.
Bien entendu, il y a des cons partout et du travail reste à faire. Individuellement, on pourrait sortir des exemples masculins pathétiques cela va sans dire (j’en connais moi-même quelques uns pas piqués des vers qui font dur en ta.) mais d’un point de vue collectif, les hommes d’ici sont vraiment exceptionnels dans la quasi-totalité des sens du terme.
Pourtant c’est bizarre, quand on parle des québécois ce n’est jamais pour s’extasier. C’est toujours pour dire qu’ils sont totalement perdus et en train de péter des plombs, qu’ils sont drogués, alcooliques, dépressifs, mollassons, gamblers, mauvais à l’école, hyperactifs, ou trop ci ou pas assez ça, gnangnangnan etc.
Bullshit que tout ça ! Oui il y a des problèmes mais crif ya pas que ça. On dirait que c’est rendu que parler du beau côté des hommes québécois est aussi tabou que de parler du coco de l’accouchement cibole. Y a tu quelqu'un qui va finir par le dire là : nos hommes sont merveilleux et à nul autre semblable. Voilà.
C’est carrément un trésor national et si on avait juste un peu plus la bosse des affaires, je suis sûre qu’on pourrait aller jusqu’à en faire une attraction touristique mondiale de nos mecs. Mais peut-être que c’est pas une si bonne idée. Si il fallait que ça se sache on risquerait peut-être bien la traite des québécois : )
Si nos mecs sont légèrement confus par les temps qui courent, c’est peut-être juste parce qu’on leur dit pas assez souvent qu’ils sont la crème des hommes. Alors les gars je vais vous dire ben franchement, à mon humble avis, c’est vous autre qui incarnez le meilleur de ce qu’il y a à embrasser sur la surface de cette terre … Oui monsieur.
Le best du best, c’est vous autre. X
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