samedi, janvier 05, 2008

Celui que j'aime le plusse.

Je voudrais ici vous parler de mon numéro 1.

Ha vous avez tout de suite pensé à Jésus hein ? Et bien non. J'adore ce type complètement freak pour sa débilité jouissive et réjouissante ainsi que son anarchisme innovateur et radical mais il y a quelqun que j'apprécie encore plus que lui.

Cela pourra en surprendre certains ou certaine mais mon numéro un à moi c'est les rats. OUI ! ( J'espère que Jésus se remettra de passer après les rats mais bon ...)

J'entend déjà vos cris d'horreur.

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C'est parce que quand vous pensez aux rats, vous pensez à ça.

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Désolé de vous le dire mais vous voilà complètement dans les patates . Délaissez ces horribles préjugés et découvrez enfin la vraie nature du plus adorable des animaux de compagnie, j'ai nommé : le rat domestique !


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Rats et humain sont fait pour s'entendre.

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Quel que soit votre culture,

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Quel que soit votre âge,


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Ou votre style,

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Le rat est un compagnon idéal qui ne peut que vous sourire de toutes ses incisives !

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Changez de lunettes ...

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et voyez enfin le rat-soleil dans toute sa splendeur !


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Il est le petit animal le plus tranquille,

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le plus game,

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Le plus sociable,

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le plus sage,

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et le plus affectueux que vous pouvez imaginer !

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Il saura illuminer votre vie de famille,

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Participer à vos passions,

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... et agrémenter toutes vos autres activités* !

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Avec toute ma conviction je vous le glisse à l'oreille :

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Jetez vous à l'eau...

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... et accueillez ce petit super héro .

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Vous en serez aussi heureux que lui.

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Garanti !

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Moi j'ai les miens, avez-vous les vôtres ?

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Note : *C'était pour la joke mais attention l'alcool est toxique pour les rats !

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Pour plus d'informations voici des liens pertinents sur le forum de Rattus Québécus.

Adopter un rat oui ou non ?

Questions diverses

Ce forum très actif apporte du support et des conseils à tous les propriétaires de rats pour le bien-être de ces merveilleux petits compagnons.

The return !

Alors petits coquins, je vous ai manqué ? Je garanti pas que je recommence à écrire mais un bon copain est fort décidé à me lire encore et il a usé de tant de subterfuges que me voici encore une fois pour votre bon plaisir.

Bon alors quelques nouvelles :

Je reste maintenant avec mon frère et son fils de 9 ans dans un appart gros luxe de la mort. On se marre bien. J'ai sous-loué mon chat avec mon ancien appart et maintenant, j'ai deux adorables petites rattes. Rat prodigue a été donné à un super pote qui était un fan inconditionnel et se porte au mieux.

Super co-loc est partie en campagne pour tenir une auberge mais ça n'a pas trop marché, alors elle est allé en France mais ça n'a pas trop marché non plus. Elle revient le 8 janvier et a donc besoin de pleins d'ondes positives. N'hésitez pas à en envoyer tout plein.

À part ça, je fais maintenant une émission de radio à CIBL (101,5) les lundi 11h am. Vous pouvez l'entendre en direct ici. On se marre bien et je fais du délire théologique à fond. Comme par exemple, le thème de notre émission de noël était le jouir chrétien et on informait les auditeurs sur pourquoi Jésus nous encourageait à brosser à pleines bouteilles selon la bible. Pour l'émission du jour de l'an on s'intéressait au prépuce du même personnage car et oui, la circoncision juive a lieu 7 jours exactement après la naissances. Héhé.

Et puis on a des invités, des jams, de la bonne musiques etc ... `Ca s'appelle "J't'entends pas" car on fait jouer du monde qu'on entend pas souvent. Ma chronique s'appelle "vie des tavernes" car on fait de la philosophie et quel meilleur endroit que la taverne pour philosopher ? hein ? C'est le meilleur et peut-être bien le seul par les temps qui courent.

Alors voilà. Bisoux à tout le monde qui viennent encore jeter un coup d'oeil ici de temps à autre :)

X X X

jeudi, mars 22, 2007

Expo au Quai

Je vous présente quelques toiles de mon expo du Quai. Je les ai pas toutes mais j'en ajoute quelques unes pour bourrer un peu. Je vous publirai les autres quand j'aurai les photos.

La mélomane


J'ai fait celle-ci pour Foudesinatra. Vous l'aurez deviné peut-être aux cheveux court et à l'air mélancolique du personnage ; des qualificatifs qui implique que Foudesinatra ne peut qu'être content de sa peinture. Je crois avoir bien réussi dans cette peinture l'attitude d'écoute qui n'est pas simple à exécuter.

Éros rossé



Voici un pastel qui fut inspiré d'un poème de Véronique Lambert : Éros rossé. Le personnage est étendu sur le poème en question. Étrangement, j'aimais plus ou moins cette oeuvre mais à l'expo j'aurais pu la vendre cinq fois au bas mot. Véronique avait la priorité bien sûr. Elle a fait des jaloux. C'est drôle comment souvent, l'oeuvre qu'on aime le moins est celle qui se vend le plus. Bizarre.


Le messager




La thématique amérindienne est l'une de mes favorites depuis des années. Je suis toujours terriblement inspirée par la force et la dignité de ces nations. L'aspect sauvage de cette vie passé dehors sans le moindre dérivé de plastique me donne toujours à rêver. Je crois que c'est le contraste noblesse-sauvagerie qui est la clef de cette passion. Ici c'est une femme en train de tendre une peau. Un papillon de nuit s'est posé sur son ouvrage et à la manière dont elle l'observe il apparaît que cette visite recèle pour elle, une signification particulière.




Autoportrait de moi fumant au Quai.




Héhé. Maudit que je m'ennui de ça crif. .. Hostifie de gang d'intégristes de merde !




Cinq bières plus tard



Pour ça je m'étais partie d'une photo de moi. Finalement la peinture me ressemblait et ça ne me tentais pas pantoute alors j'ai fait une grosse barbe au personnage. Vous ne devinerez pas à qui il ressemble maintenant... Et oui, à mon frère comme deux goutte d'eau. Hahaha ! Le clair-obscur est bien réussi sur cette toile.



Courir l'allumette


Cette peinture est selon moi la meilleure de l'expo. C'est une algonquine couchée sur des fourrures. Chez les Algonquins, quand la lune était levée, les filles s'en allaient dans leur tentes et les garçons allumaient des bouts de bois. Ils allaient dans les tentes des filles avec lesquelles ils voulaient coucher et tendaient leur bâton. Si la fille soufflait la flamme, son compagnon pouvait rester.



J'ai failli appeler cette toile : Au temps où c'était simple ; )
Elle est même réversible.
Le défi de cette toile c'est le fini très soyeux de la lumière. On jurerais que c'est à l'huile alors que c'est à l'acrylique. C'est pas pour me vanter là mais faire ça c'est très difficile. Pourquoi ? À l'huile, vous avez trois semaine pour gosser sur la toile avant que ça sèche. Vous avez le temps de mélanger et re-mélanger et travailler et re-travailler la texture de la peau. À l'acrylique, vous avez 20 minutes et si vous n'avez pas réussi à l'intérieur de cet espace-temps, c'est foutu. On peut donc dire que je suis sacrément rapide et efficace.



.... J'avoue par contre que j'ai dû beaucoup sacrer et re-sacrer pour en arriver à un tel résultat. ; )

dimanche, mars 18, 2007

Les mésaventures de Rat prodigue

Nous avons eut un party entre gens de théologie et on m'a demandé d'emmener Rat prodigue en tant qu'invité d'honneur et célébrité. Rat prodigue était enchanté et a accepté l'invitation. Après tout, c'est un rat de brosse et on va d'ailleurs voir à quel point.

Rat prodigue fut accueilli à bras ouvert par l'hôtesse. On voit à sa coiffure qu'il est un joyeux luron du type rigolo on se marre bien.

Au début tout à bien été. Rat prodigue s'est montré spirituel et a animé la soirée. Ici foudeSinatra rit d'une bonne blague poussé par notre Raton.




Les choses ont malheureusement quelque peu dégénérées et Rat prodigue est tombé dans le fort.


Dans ces cas là, les choses finissent rarement bien et voyez à quoi on arrive quand on exagère :

Et voilà le salaire du péché : Rat prodigue a fini dans une flaque de porto ... pffft. Comme si il était pas assez magané de même¸et puis ça me fait une belle jambe moi. Je dors avec un rat parfumé au chien mouillé et porto. Huuummm. Super !
Sapré Rat prodigue ... On va voir si je vais encore l'emmener brosser celui-là...

vendredi, mars 16, 2007

Rat prodigue chirurgie.


Je vous parle encore de Rat prodigue qui n’a pas fini de m’étonner.

Le premier soir où je l’ai fait dormir dans mon lit, il est apparut clairement qu’il éprouvait quelques difficultés d’adaptation. On peut voir sur cette photo, qu’il n’a pas tellement bonne mine et semble quelque peu écrapou.




Je me suis dit qu’il faudrait le remplumer un peu. J’ai sortit fil et aiguille et voici ce que ça donne :




Cool hein !

Un vrai pirate avec d’élégants moignons ! Une mine haute en couleurs, superbe de dignité guerrière et virile par dessus le marché. Je peux maintenant me rouler dessus, il est capable d’en prendre en ta ! Il est tellement craquant ! Si jamais vous voulez partir un fan club, je suis d’accord : )

jeudi, mars 15, 2007

Le prix à payer.

J’ai réalisé quelque chose de très intéressant humainement parlant.

Voici le topo :



J’ai passé plusieurs mois à être éprise d’une personne qui elle ne l’était point ou du moins malgré qu’elle sut mes sentiments à son endroit, elle ne s’est pas déniaisé assez efficacement pour démontrer quelque empressement de cette sorte, ce qui revient au même.

Un bon moment donné, je me suis donc tannée et ai décidé d’en finir avec cette fâcheuse passion. C’est là que j’ai réalisé l’ampleur de la problématique.

Si on veut se débarrasser d’un objet extérieur à soi c’est très simple, on le pitche au bout de ses bras et il sort de votre vie. Cependant, il n’en va pas de même avec les choses qui vous habitent de l’intérieur. On a beau se dire ce qu’on veut, la chose intérieure reste là et rien ne sert de lui dire : « Va t’en ! » Elle ne s’en va point et reste là à vous narguer à vous faire devenir marteau. Comment réussir à s’en débarrasser, c’est là est toute la question et c’est là que les choses deviennent intéressantes.



Il m’est apparut avec une grande clarté que la solution miracle consistait à haïr et mépriser ce que j’aimais et adorais un instant avant. Cette solution m’est apparut simplement, clairement comme si elle faisait en quelque sorte partie du système biologique lui-même.



Combien ne connaît-on pas de personnes qui après avoir passionnément aimé, haïssent tout aussi passionnément ? C’est un lieu commun à l’espèce humaine.


C’est le genre de chose qu’on fait tout naturellement sans en avoir conscience mais je crois que je m’en suis rendue compte parce que je suis allergique à la haine et au mépris. Ça me rend complètement folle d’éprouver de tels sentiments.

Comme j’étais en quelque sorte extérieure au sujet puisque imperméable à son maniement dans cette situation, j’en ai profité pour analyser le comment du pourquoi transformer l’amour en haine semble si efficace pour induire un sentiment de délivrance.


Après avoir tout bien analysé, je crois que le point crucial est celui-ci : lorsqu’une passion nous tourmente, on se sent en position d’infériorité vis à vis les émotions que cela provoque. On a pas le contrôle de ses sentiments et on se sent terriblement impuissant. Il s’en suit une douleur assez prenante.


Lorsqu’on transforme le sentiment d’amour en sentiment haineux il se produit un retournement très efficace. On reprend soudainement le contrôle car on écrase l’objet d’amour en en faisant un « inférieur » ce qui induit immédiatement une impression de pouvoir sur la situation et donc, la douleur causée par le sentiment d’impuissance disparaît aussi sec.

En bref c’est un peu comme échanger un tas de ronces qui vous déchire la peau et vous laisse en sang contre un beau gros tas de marde qui serait bien en peine de vous faire quelque mal que ce soit. À partir de là, tout se joue sur la tolérance olfactive.




Je trouve ça extrêmement intéressant comme retournement.

Mais c’est assez triste car j’ai une tolérance olfactive qui avoisine le zéro ce qui fait que je suis incapable de me servir de cet outil si pratique et me voilà coincée avec mes bons sentiments. C’est assez dommage je trouve. Fait chier voyez parce qu’il ne semble avoir aucun autre moyen de régler ça de l’intérieur de manière autonome.

Bah, comme disait la chanson : « Faut que ça saigne. » et oui …



Avec ce bel intellectualisme sentimental je produirai à tout le moins cette séduisante morale de billet :

Les bons sentiments, c’est pas si gratuit qu’on pense.